Témoignages et chroniques annuelles



Depuis toujours, nous collectionnons précieusement, les lettres d'abord, puis les mails, qui nous disaient quelque chose d'heureux ; car comme tout un chacun, nous aimons les bonnes choses, les paroles qui font du bien ! Nous aimons à en relire des petites tranches de temps à autre, aux heures creuses, à les savourer comme des gouttes de miel, autant de rayons de soleil généreusement offerts.

Nous pourrions sûrement éditer un recueil de plusieurs centaines de pages car il fut un temps où l'on ne rechignait pas à écrire !
Nous en avons choisi quelques uns ; nous pourrions en choisir d'autres et nous le ferons.
Par discrétion, nous n'avons gardé qu'une initiale en signature et les dates d'envoi sont joyeusement mélangées ainsi que les auteurs.

Certes, il y a beaucoup de "MERCI" dans ces lignes. Il va sans dire que cela est réciproque car sans vous, clients, voisins, vacanciers, stagiaires, amis fidèles, abbayes et autres lieux d'accueil.... Parole et Racines n'existerait tout simplement pas et nous ne serions pas ce que nous sommes devenues avec vous !



A propos du livre de Marion "Nul ne saisit le vent", des lectrices et lecteurs, s'expriment :


Si rare, ce tissage serré du Poème évangélique.
Il fallait se risquer, perdre pied.
Rassurent la force élémentaire des arbres, du miel sauvage,
des ânes comme des vivants,
le poids des choses.
Héritages de la terre basque.
Patinée comme une argile.
Le récit suggère sans insister
et entraîne en un vertige assumé.
On est pris par l’audace qui rend capable de revisiter comme une évidence
les portes de l’innommable.
Oser mettre des mots sur l’abandon absolu.
Descendre dans l’envers de l’enfer.
Mais on est porté par le silence et la qualité du silence. On chemine ici
en compagnie de Nicodème de Joseph comme un seul homme de grand vent,
de Madeleine et de Myriam.
Broderie audacieuse qui n’abîme rien.
Pas même le mystère.
Relire encore.
« Interpréter, c’est honorer la vie » Frédéric Boyer
Joseph Thomas - poète breton

"Il souffle dans ton livre un vent vivifiant qui nous fait nous sentir VieVent !
Seule la poésie peut aller si loin, mille mercis de l'avoir choisie.
Oui, si l'on se laisse inspirer, si on laisse respirer le Divin en nous, nous voilà bien inspirés.
J'aime l'écho que produit l'espace et le vide, la résonance qui fait vibrer en sympathie. Comme les cordes de ma guitare qui boivent à la source de l'espace vide de la caisse de résonance ! Elles ont bien raison, non ?
Qu'il est bon de se sentir libre d'aller et venir dans les pages de ton livre, pays où l'indicible murmure, où l'invisible nous frôle, nous caresse... Le vide qui permet au feu de prendre et à la lumière de diffuser.
Tes mots sont de la dentelle végétale ou minérale, je ne sais pas trop. Mais il sont vivants, sculptés par l'eau, l'air et le feu et nourris de la terre bien sûr ! Tes encres et tes dessins me parlent d'Hokusai et de Soulages, de mouvement et d'au-de-là.
La croix... et moi, qu'est-ce que j'aurais à en dire ? Là, pour le moment, juste des larmes d'émotion et parfois, au fil des conversations, des évidences qui deviennent paroles...
Je n'ai pas fini ton livre, je l'ai juste lu une fois très lentement, mais c'est juste un début..
Merci Marion. Ton oeuvre oeuvre : elle me fait bouger : émotion, réflexion, création, échanges, émerveillement.
Merci tellement. V.

Les merveilles sont arrivées chez moi ce matin !
Je vais pouvoir déguster les pages jours après jours... mille mercis pour ta carte Marion qui redit notre amitié à toutes les trois !
Grâce à vous je vais pouvoir faire mes cadeaux de Noël ! P.

Je suis émerveillée par ce livre et les peintures qui l'accompagnent. Quel beau et bon travail qui, j'imagine, va enrichir, dans le bons sens du terme, tous les gens qui le liront. Tendre affection. M.

Ravi de cette collaboration avec Jean Lavoué que j'ai connu grâce à frère Gilles Baudry et dont j'ai tenté de promouvoir tous les livres de sa jeune maison d'édition tant que j'ai été libraire. M.J.

J'entame une nouvelle lecture. C'est vrai qu'on s'arrête à toutes les lignes pour en découvrir puis déguster la saveur. Je me régale. J.R.

Nous avons bien sûr lu le livre "Soif" de Amélie Nothomb que nous apprécions de plus en plus, surtout depuis que nous avons vécu la Semaine Sainte, en plein confinement, où elle intervenait au Prieuré de Gabriel Ringlet à Louvain. Depuis nous l'avons vue à l'émission de François Busnel présenter son dernier livre sur son père et nous avons trouvé ses propos plein d'une belle gravité. Donc, même si Marion dit être inspirée par ce livre, c'est quand même avec curiosité et bienveillance que nous attendons d'ouvrir ce dernier recueil dont le sujet nous touche profondément. F.R.

J'ai bien reçu le colis vendredi matin et j'ai retrouvé tout le soin que vous mettez à vos envois. La couverture et le signet l'accompagnant donnent une singularité à ce livre et ne font qu'augmenter l'impatience. Mais il me faudra attendre la nuit de Noël pour ouvrir le "présent" et en apprécier le contenu. Aie, ça va être méritant ! F.R.

"nul ne saisit le vent" est sur ma table. Je déguste chaque jour à petite dose... prendre le temps de savourer, d'écouter ce que je lis. Merci Marion ! N.R.

J’espère que tu ne t’attendais pas à une réponse rapide. Je suis un ruminant et compte tenu de l’estime que tu as pour les vaches je me fais un compliment que j’assume. Tu auras ma réponse…
Je voulais toutefois t’écrire sans plus tarder que, dès ton départ, je m’étais jeté sur « Nul ne saisit le vent « dans son édition première. Nul ne saisit le vent écris-tu ; certes mais bienheureux ceux qui comme moi auront le bonheur de se laisser emporter par lui. Non seulement au loin mais surtout vers les hauteurs. Ton livre est une bourrasque. Heureusement ton éditeur (bravo à lui) a conçu une mise en page qui permet de nombreuses respirations !
Une phrase ne me quitte pas.
« Mon fils est difficile à comprendre « Comment faire plus court pour écrire que c’est cela le plus important : le comprendre ou du moins essayer et arriver à une confiance sans faille dans son Amour. Et si on n’est pas très intelligent et qu’on n’y arrive pas il reste la Foi du charbonnier. Ce qui est une manière de le comprendre. G.E.

Je suis en train de savourer ton livre... j’ai relu celui d’Amélie Nothomb juste avant... mais le tien le surpasse complètement !
merci ! C.

Marion, je suppose que tu reçois beaucoup de messages suite à la parution de ton très beau livre.
Tu sais c'est toute ta vie, nourrie de la Parole de Dieu, qui est très présente à chaque page. Maintenant, j'en suis à la dose "homéopathique". S.D.

J'ai bien reçu le livre de Marion. Les premières pages m'enchantent ! R.

Ma chère potière, philosophe et auteure,
Je veux te dire que je suis très admiratif de ton talent d’écrivaine. Je savais certes l’importance de ton travail de recherche spirituelle, mais je n’avais pas lu tes livres, et je suis soufflé !!! J’ai d’abord lu « S’il vous plait, ne touchez pas à mon âme » qui m’a beaucoup séduit tant par sa profondeur que par les touches d’humour que tu y sèmes entre les lignes…Et puis je ne savais pas que tu étais si copine avec Michel (de Montaigne) et forcément ça m’a impressionné. Et dans ton second livre on sent vraiment passer le souffle de L’Esprit. Bravo !
Dans les deux livres éclate ton amour de Dieu à travers la Nature : tu as plein de jolies formules, en particulier sur les arbres, sur le bois. Moi qui suis très peu " campagne ", tu le sais, je réalise (il est temps !) que je suis passé à coté de beaucoup de choses et que je n’ai pas su voir la vraie nature, qui n’est pas celle des jardins bien ordonnés et ratissés ! Du coup,en Dordogne je vais avoir un vrai entretien avec mon chêne !!!
Voilà ce que voulait te dire ton vieil oncle qui ne te voit pas souvent, qui ne t’as pas toujours comprise… mais qui t’aime fort.
Oncle G. 92 ans

J'ai presque fini la lecture de ce très beau livre de Marion d’Elissagaray  !
Oui, je trouve l'écriture très dense et vivante et surtout cela parle à notre cœur !
Voici ce Fils, si bien compris par Rembrandt. L’infinie tendresse de l'agneau ! Je regarde ce dessin tous les jours.
Merci pour le cadeau de ce livre, qui est plus qu'un livre bien sûr.
C'est un témoignage ! Et cela nous touche beaucoup.
.......
Cela est magnifique et bouleversant. J'aime beaucoup cette écriture, et cela nous emporte, dans le temps de la Parole qui nourrit, si proche et vivante, qui coule comme une source en nous !
"As-tu remarqué qu'en nous donnant une terre dure et âpre, le Créateur a, en même temps, forgé nos troupeaux robustes ! "
C’est si vrai ! La vérité nous rend libre !
Il y a des passages si beaux ! "Les arbres ont endormi leurs oiseaux »…
Merci pour ce magnifique cadeau du cœur !
B. et M.

A propos du livre de Marion "S'il vous plait, ne touchez pas à mon âme", des lecteurs s'expriment :


Suite à la lecture de ton livre, j'ai décidé de m'entraîner régulièrement au "swing de la mâchoire d'une vache quand elle rumine". Cela me paraît indispensable "selon ce que l'on peut", pour que la musique de tes mots cueille cette danse de la vie vivante et infracassable au plus profond de moi. Comme cela me fait du bien de lire que l'innocence de la victime est radicale, qu'il n'y a aucune place pour une quelconque complicité !... Je te suis infiniment reconnaissante d'avoir "maintenu" l'écriture jusqu'à son résultat final. Reçois aussi toute ma gratitude pour avoir mis tes pas dans ceux du maître, afin d'être "une présence qui invite l'illimité à descendre vers les hommes ; et plus encore à demeurer là, tranquillement, dans le coeur même de l'insoutenable". Merci d'aider chacun à "trouver ses possibles, ses passages, et ses manières de s'y rendre", grâce à l'argile, à l'atelier, à vous deux. M.C.D.

C'est passionnant mais ça prend aux tripes ! E.M.

Je viens de refermer ton livre…
Tu as des mots forts et justes, un style incisif, coloré et percutant. Et quelle bonne idée de parler des loups et des chaperons rouges… tout en invitant ton ami Montaigne (que je découvre grâce à toi) à être ton compagnon d’écriture, ton témoin et même ton maître à penser.
Merci pour tout cela, merci d’avoir accouché de quelque chose de bien difficile, et d’avoir été au bout et au fond de toi-même.
Le chemin de patience, comme tu l’appelles, peut être long… « Il y a toujours des failles au cœur de la cruauté »…. "Il est nécessaire d’accorder une confiance inconditionnelle en cette ultime possibilité ».
Pardonne moi ces quelques réflexions qui m’ont touchée. Il y en aurait beaucoup d’autres mais je n’ai pas la plume aussi aisée que toi ! E.C.

Je voulais te dire que j'ai beaucoup apprécié ton livre : très juste, original dans la manière de dialoguer avec un écrivain du passé et posant toujours les questions qui permettent de laisser le sujet très ouvert.... Je l'ai déjà offert et je t'en achèterai d'autres ! C.R.

Merci beaucoup d'avoir écrit ce livre. Je compte le relire dans quelque temps... et me replonger dans Montaigne.
On comprend mieux la portée de votre travail maintenant. D.T.

Voilà, j'ai lu ton livre d'une traite car je ne pense pas qu'on peut le laisser et le reprendre. Je pensais à un livre dense mais je me suis laissé prendre avant tout par ce récit à deux voix avec Michel de Montaigne et sa solide expérience bien méconnue aujourd'hui qui donne corps à ce que tu veux exprimer. J'ai aimé les vignettes au début de chaque chapitre qui stimulent le lecteur à aller de l'avant courageusement et pudiquement à la rencontre des chaperons surtout quand on n'a pas rencontré ces personnes blessées.
Et puis, tu as une "langue" magnifique, un français d'inventions, riche, poétique !
Tu poses des questions de pardon car tu es témoin de la souffrance mise dans l'argile et que tu espères en la conscience de chacun.
L'actualité nous montre d'anciens et terribles exemples surtout dans la communauté chrétienne, aucune famille ni groupe n'est épargné, il faut que chacun puisse exprimer ses souffrances à la faveur de cette mise à plat actuelle, le problème du loup semble insurmontable, une hydre à plusieurs têtes. Mais reconnaître, trouver des mots, dire... On comprend peu à peu comment votre atelier devient, un lieu sûrement de guérison.
J'espère que ton livre rencontrera beaucoup de personnes. F.R.

Merci pour avoir mis en mots les maux de ceux qui ont du mal à trouver les mots. R.C.

Ton ouvrage est là sur la table du salon. Ne touchez pas à mon âme… Je l’ouvre en son milieu.
Je n’ai pas lâché le texte, j’ai mis mes pas dans les tiens. Je savais que tes mots m’amèneraient vers là-haut. Vers la lumière, sans obstacle... Ce que tu dis si joliment c’est ma quête. Il y a peu, avec JM nous avons gravi 1 200 m de dénivelé en vallée d’Aspe. Sans mot dire, juste un signe de temps à autre, ébloui par le soleil, le bleu du ciel et les extraordinaires couleurs de la montagne. Un seul berger croisé dans cette immensité. Il comptait ses bêtes et sans doute se méfiait-il lui aussi du prédateur. Au sommet, un repas partagé et ce sentiment d’avoir un extraordinaire privilège d’être là.
J’ai parcouru d’autres pages de ton livre. Remonter à la source du mal et des « pourquoi » ? Eradiquer les loups ? Il le faudrait. Mais tu ne songes qu’à pendre leur cruauté !
Envers et contre tout, tu tentes encore de croire que sous leur peau un être humain frémit. Un vrai ! Au point de rejoindre finalement ton ami Michel : « L’horreur de la cruauté me jette plus avant dans la clémence, je m’efforce de me rendre aussi doux que je vois d’âpres personnes ». P.E.

A propos de nos rencontres, à la maison, à l'atelier ou dans d'autres lieux...


Je vous retrouve bien dans ce qui est exprimé, vos rencontres, les compte-rendus de vos activités, les illustrations, les valeurs et le sens. À quoi cela sert-il sinon, à tenter de mieux nous comprendre dans notre singularité pour vivre ensemble ? Vous exprimez ou faîtes exprimer cela pour tracer votre laborieux sillon de Paroles et Racines.
Vos mots sont justes, mesurés, choisis et apaisants. On ne peut agir qu'autour, au plus près de soi mais vous, vous rayonnez plus loin encore par tous vos témoignages, ce souci de porter en avant ce qu'il y a de meilleur dans l'autre et toutes les choses simples qui font nos petits bonheurs quotidiens et notre humanité à la fois. Vous êtes des messagères. J.B.

Moi ça me fait plaisir de recevoir votre programme, ça me donne à rêver qu'un jour peut-être.... C

Bonjour et merci pour ce fabuleux voyage ! Quelques minutes de lecture où on a l'impression que le temps s'est arrêté ! A et D

Je viens de lire attentivement votre mail et j'ai vraiment pris conscience du chemin parcouru depuis la 1ère session à En Calcat : votre chemin mais également le mien. B

Merci à vous pour vos nouvelles si contagieuses.... de Vie.
Elles racontent de si belles Rencontres d'hier et d'aujourd'hui.
Elles apportent à notre monde tourmenté... cette Lumière, cette Tendresse, cette Espérance.
Au delà de nos ténèbres et de nos souffrances singulières. G

BRAVO pour TOUT CE PARCOURS, pour VOTRE CREATIVITE, votre ténacité
BRAVO aussi POUR LES PROJETS dont nous sommes les heureux bénéficiaires.
BONNE CONTINUATION DANS VOTRE NOUVELLE MAISON pour habiter et abriter « DU NEUF». R

Les nuages ont couvert de leur blanc moutonneux
Les haies de prunelliers
Et le soleil a partagé ses rayons dorés avec
Le champ de colza
Les sommets encore encapuchonnés de blanche neige
Dominent les prés reverdis où de jeunes agneaux
Gambadent autour de leurs mères
Partout les oiseaux s'appellent et préparent des nids douillets
Là ,la prairie est devenue bleu-véronique
Et là jaune-pissenlit
Tout renaît et tout éclate
ça régénère. Merci. M.T.

Je viens de finir de mettre au propre mes notes de la première matinée. Un régal de les reprendre… Je ne me rends pas du tout compte que je tire les groupes vers le haut, (ce que tu me dis) les mots viennent et je les laisse aller, tout en parlant, je prends moi-même conscience de ce que je vis, c'est super. Si les mots sont fluides, alors que parfois j'ai l'impression que ce n'est pas très clair, il n'en est pas de même pour le dessin. Et pourtant c'est la même source. Laisser aller, faire confiance : tout un programme. Je ne te remercierai jamais assez ainsi que Michelle pour la qualité de vos sessions. Dans une méditation ces jours derniers, j'ai pensé très fort à vous et à la session vécue à En Calcat… MC

Je te confirme la bonne réception de mon joli pot ! On voit bien qu'il a été entouré de beaucoup d'amitié pour être aussi joli… R

Les œuvres d'art confectionnées lors de l'inauguration de votre atelier sont exposées dans notre cuisine !! Les yeux des enfants brillent quand nous évoquons ce moment passé avec vous...merci encore...
Louis, Bastien, Lola, Olivier et Christelle.

A toutes les deux Marion et Michèle un très grand Merci pour ces trois jours passées ensemble à Saint Jacut, j'avais un grand besoin de "dire" dans un lieu bienveillant à l'oreille ouverte mon chagrin et ma peine pour marcher plus loin, avancer de nouveau ....A la question de ma fille as-tu ramené ton travail de poterie ? Ma réponse fut « non je n'ai rien ramené ». Sauf la plaque, avec des pas les uns derrière les autres » ; sa réflexion : « mais maman Pierre-Yves n'avait plus de jambes ! Tu les lui as rendues »... et nous avons pleuré par tél interposé.... C'est alors que J'ai repensé au texte que nous avions lu aux obsèques de son papa : Ou étais-tu Seigneur dans ma détresse ?... (L’homme dans le désert courbé sous son désespoir) : « JE TE PORTAIS DANS MES BRAS ».
La vie m'a équarrie peut être pour arriver comme un oignon à qui l'on retire les pelures une à une, au cœur du cœur là où est le tendre, le goût, on peut dire à la vie elle-même.
Je ne peux en dire beaucoup plus ce soir, mais j'ai eu la chance de rencontrer des Passeurs ; 25 ans de Roche d'Or à Besançon avec Florin Callerand, Roger Robert des maîtres... l'abbé Pierre... et quelques autres des petits et des plus grands et Vous sur ma route maintenant... Merci. Que grâce soit rendue pour tout, malgré toutes les souffrances qui finalement font que nous devenons ce que nous sommes. Un peu à la fois !
Merci à toutes les deux pour les Passeuses que vous êtes. F

Novembre. Besoin de se reposer de la saison. Pourquoi pas le Pays Basque ? Il y a là-bas deux potières sympathiques qui y ont un gîte.
Pour le repos : juste le temps de poser les sacs ; dimanche matin, rendez-vous matinal pour une rando... Il fait un temps exceptionnellement beau, la vue est dégagée, il fait.... 28 ° ; on est en tee-shirts, bras nus, assoiffés, trempés de sueur.
On est bien... c'est beau !!!
Les vautours... 1000 m de dénivelé.
Le dimanche suivant, avant le départ, on marche dans la neige.
Merci Michelle, merci Marion, merci Sophie.
Christian et Danièle (tiennent à Landévennec la meilleure crèperie de toute la Bretagne !)

J. m'a remis le paquet. Merci beaucoup, beaucoup, c'est très réussi. Quand je regarde le "casque colonial", je le trouve lumineux, je ne peux que rendre grâce pour nos talents : les vôtres d'abord qui me permettent de réaliser de telles œuvres et les miens dans la mesure où je laisse mes mains faire. Dans les deux cas, nous nous laissons guider… Cette lumière, qui se dégage de l'objet, me dit aussi que je peux en toute confiance accueillir toute cette partie de moi qui a vu le jour en Afrique, le résultat est beau, même si je n'en ai pas vraiment conscience. Quant au pot, en le regardant, je repense à l'une de nous qui avait demandé où était la queue du chat. Est-ce un poisson ? C'est ce que j'ai voulu représenter. Est-ce un chat sans queue ? Cela m'éclaire et m'invite à rester en position d'ouverture quant à ce que je vois, ce que j'entends. MC

Grand merci de ton message et de cet envoi délicat et précieux de nos œuvres...
Merci de toute l'attention que tu y as mise....
C'était vraiment un beau stage... avec des relations de qualité, de la bienveillance et de l'amitié...
Nous étions chacune rejointes sur nos chemins personnels, dans un élan commun...
J'aime bien ton souhait pour nous toutes avec vous : Que nos nuits continuent de se déchirer pour qu'advienne la lumière...
Sur ce chemin nous ne sommes pas seules, reliées les unes aux autres, et accompagnées… I

Michelle, un grand merci pour votre colis arrivé au bon moment ! Le paquet était intact, les objets en bonne santé. Tout de suite je les ai reconnus, adoptés : ils sont dans ma cuisine. Merci pour ce long travail de patience. Egalement un grand merci à Marion pour ses enseignements. En vacances, j'ai vraiment relu mes notes et c'était bon. F
J'ai passé un week-end qui m'a fait beaucoup de bien. Tout d'abord, en faisant la connaissance des sœurs dont vous me parliez depuis longtemps et de ceux qui participent régulièrement : J'ai apprécié l'ambiance fraternelle, la recherche de sens et l'acceptation de se laisser bousculer créent une certaine atmosphère dans laquelle je me coule avec bonheur. Merci Marion pour tout le temps passé à faire des recherches et a synthétisé au maximum sur deux jours : je mesure le travail que cela demande. Le travail de l'argile, Michelle, me permet à chaque fois d'entrer en moi-même et de me laisser guider. L'ikebana est une belle découverte aussi. Je sens et je vois les visages, les couleurs, les œuvres, j'entends les paroles échangées dans la confiance et le respect. Que cela est bon ! MC

Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous ce moment unique d'une première cuisson. Depuis le stage, j'ai fait 3 prélèvements de terres argileuses dans différents endroits : fossés, bord d'étang et lac. Après filtrage, tamisage, modelage, j'ai retenu celle de l'étang. J'ai préparé une dizaine de pâtons, peut-être 15 à 20 kg. j'ai réalisé une plaque test, assez fine avec empreintes et perçage, elle a séché, puis j'ai fini le séchage au dessus de mon poêle à bois, ce qui permet de monter par paliers et préchauffer les pièces jusqu'à 250°, puis je dépose mes pièces sur la braise du foyer et recouvre avec 3 bûches de bois de 25 cm ; je ferme l'arrivée d'air du poêle pour prolonger la chauffe jusqu'au matin. J’ai enfourné 4 petites pièces pour confirmer le premier test vers 22 h, réveillé à 4 h 15 ce matin, je viens de sortir mes biscuits, intacts, sans fissures. GENIAL.
Ça me procure un bonheur immense dont je ne perçois pas les limites sauf peut-être sur la taille des objets avec ce four poêle et le temps, même aussi éternel qu'il soit. C’est un virus bienfaiteur.
Je vais passer à l'étape suivante la déco.
Le plaisir de travailler cette matière devient presque un besoin, les jours ou je n'y touche pas je réfléchis, cherche des idées de création. Vous m'avez contaminé. J’espère que vous allez bien.
Hier je suis allé ramasser 3 sacs (peut-être 100 kg d'argile assez homogène) dans le lit d’une autre rivière qui est à son niveau le plus bas car en aval il y a des travaux sur le barrage qui la contient. Je n'aurais pas dû laisser ma plaque de plâtre dehors, elle est inutilisable pour l'instant car gorgée d'eau par la pluie !
Voici quelques photos de mes premiers objets avant et après couverture de différents cirages… Quel bonheur cette matière, je suis encore très maladroit, ça se déforme souvent et je refais ma boule pour recommencer. Aujourd'hui je pars travailler pour la journée et à 17 h je vais voir une expo d'une classe de maternelle où j'ai aidé l'instit à mettre en place cet atelier dans le style Artibricolo sur le thème de la mer avec des objets de leur quotidien
Je vous joins quelques photos de mes petits travaux expérimentaux. Mon mode de cuisson semble au point, aucune casse même avec un travail très fin. J’essaye tout : plaque, colombin, estampage, modelage... en petit format.
Marion, j'ai bien noté tes conseils et remarques sur l'argile naturelle, qu'il faut savoir jouer avec cette imprévisible souplesse plutôt que de vouloir la contrôler. C'est comme ça que je le perçois. Merci encore votre complicité et du plaisir que vous m'avez transmis.
Je pense tous les jours à vous et la chance que j'ai eue de vous rencontrer. Vous avez vraiment su partager votre savoir-faire et votre savoir-être ou mode de vie à travers ce matériau universel qu'est l'argile, mais que chacun s'approprie et par lequel il s'exprime avec ce qu'il est.
Merci d'être ce que vous êtes. J

Je me souviens encore de la session BIBLE ET ARGILE à laquelle j'avais participé à En Calcat fin août 2007. Je garde précieusement mes notes sur l'interprétation des textes que vous aviez faits sur la "genèse" et "le jardin d'Adam et Eve"... De textes qui me paraissaient avant votre session, j'ose le dire, révoltants et infantiles, vous avez réussi à y mettre du SENS, et y amener un point de vue très humain, créatif et émouvant... MERCI... Et je garde aussi précieusement mes œuvres en argile avec la portée symbolique s'y rattachant...
J'ai toujours chez moi votre jolie crèche basque en argile cuite émaillée blanc et bleu quand je vous avais rencontrées à la Biennale des Santonniers à Aubagne, et tout le monde "flash" dessus, car elle est vraiment originale. J'ai également la grotte en terre cirée, le bœuf et l'âne et le berger version "sud-ouest" avec son petit mouton. F

"Espérer, même à plat ventre, à terre et immobile. Mais espérer d'une espérance vitale, indestructible" (Madeleine Delbrel - Indivisible amour)
Ce que vous avez construit depuis 20 ans, c'est aussi toute cette amitié, tout ce sens de la vie et des choses que vous avez fait découvrir au fil des rencontres et des services. Toute cette beauté qui sourd de vos mains et de vos cœurs. Toute cette délicatesse et cette amitié discrète, fidèle, exigeante, qui permet de découvrir le meilleur de nous-mêmes. Tout ce courage devant l'adversité. Cette foi jamais rassasiée ; cette capacité de renouvellement.... A

Etienne (3 ans et demi) a aimé :
Le musée de la mer à Biarritz
Les vagues d'Anglet
Les grottes d'Isturitz
La ferme d'Agerria
Son petit cours de poterie
La piscine de Saint Palais
Jules (9 mois) a aimé
Les balades à dos de papa par exemple dans la forêt de Mixe
Les baignades dans le gave à Sauveterre
Traverser le jardin à quatre pattes en mettant les feuilles mortes dans sa bouche
Nous avons énormément apprécié l'accueil, aussi bien au gîte qu'auprès des gens du pays, les paysages, les petites routes, le soleil, les sentiers... F. M. E. J.


Quand une porte se ferme, y a-t-il une fenêtre qui s'ouvre comme on le dit ? Rude ce pèlerinage… Je compte sur tout ce que vous avez semé en vous et autour de vous depuis si longtemps, pour que du neuf advienne dans vos vies, et que tous les deuils à faire soient encore une fois sources de croissance. M

Je suis revenue de Bretagne avec une lumière au cœur, celle du week-end à Beaufort, et je la protège pour qu'elle ne s'éteigne pas... J'ai acheté de la terre et avec Cléo nous avons fait une séance de création dans le jardin, elle : "le sabot (en guise de radeau de la méduse)", et moi "le doute porté par la confiance", comme quoi votre apport commun avec Marion continue à travailler...! I.

Réveils irisés de brumes ensoleillées, parsemés de toiles de rosée, bonheur de rencontrer un renard en tête à tête. Puis écoute de la Parole et rumination dans une discipline de terre. De la sensualité de la matière naît un désir profond de communion ; ce n’est pas un duel, il s’agit de faire un duo avec la terre. S’unifier par la création en méditant ou en s’inspirant des Ecritures.
J’ai remarqué que ce n’était pas en reproduisant ce que je faisais en étant enfant que je retrouve l’enfant qui est en moi. Il faut vraiment se laisser surprendre par ses sens et surtout accepter d’avancer dans l’obscurité pour trouver la lumière.
Après deux jours et après m’être caché derrière un masque, j’ai enfin trouvé ma terre dans mon silence avec Dieu. Un grain de sable, un point d’achoppement, une bosse, puis un rocher où le vent érode le paysage. Du vide un relief s’est créé derrière lequel je peux me réfugier. C’est dans cette simplicité que je me retrouve ; j’ai à faire tomber les masques vides de sens pour trouver le vide plein de promesses.
Il se trouve que ce silence avec Dieu pourrait bien être une vague.
Les différentes interprétations nous montrent bien que la Parole est vivante, elle se reçoit dans l’aujourd’hui.
Je retiens entre autre de cette session passionnante, qu’être libre ça s’apprend, qu’il s’agit surtout d’être accordé et qu’il est bon d’élargir son regard.
J’en reviens changée car le désir de me remettre à créer est plus fort que la peur qui m’a fait arrêter… Je vais devoir mener plusieurs choses de front !
Un grand merci à toutes les deux pour ce partage .Marion je viens de finir ton livre, il participe de cette remise en route, je vais le faire découvrir à une amie thérapeute (thérapie brève) qui anime des ateliers d’écritures très créatifs et des journées land-art. B

Un très grand merci pour cette semaine. Toujours aussi séduite, n’en perdant pas une miette, ressourcée… je rentre emplie des « perles » rares !
Bravo à vous deux pour la qualité de cette session.
Toutes ces photos sont magnifiques, quel travail… rapide en plus !
J’espère que cette semaine a été profitable aussi pour vous malgré quelques écarts rapidement et parfaitement bien recadrés d’ailleurs. R

C'était super, dans la chambre qui est au-dessus de la cuisine, il y avait une chove-souris. (sic) A.
C''est tait bien la région même très beau (sic) F. 8 ans

Vacances à Saint Palais... des paysages magnifiques, mais le plus beau est ici, au gîte : asseyez-vous le matin devant la maison et regardez le soleil émerger tout doucement du brouillard... un enchantement qui mérite de se lever de bonne heure. Nous reviendrons encore et encore, rien que pour cela ! S et J.Y. à Brakoténia

Merci beaucoup pour tout. La relecture des "exposés" de Marion nourrira encore pour quelques temps mes réflexions et prières. Quant à l'approche de la terre avec les conseils de Michelle, elle révéla en moi une recherche du juste placement dans une liberté canalisée ! Intéressant à creuser…
Continuons d'être en marche, de source en source. V

Si ce gite n'existe plus, (à Brakotenia, aujourd'hui remplacé par celui d'Elordoï) sûr qu'il va vous manquer mais aussi à tous les amis venus y trouver un moment d'amitié, d'échange, de paix et... de découverte tant de la poterie que du pays Basque !
Nous souhaitons que vous trouviez un nouvel endroit pour épanouir votre activité et continuer votre accueil !
CONFIANCE... N

Beaucoup de personnes auront comme moi déjà découvert grâce aux sessions une porte d'entrée dans plus d'intériorité et.... d'engagement au service de la Vie... G

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